Nés en 68 - Nous nous aimerons jusqu'à la mort.

Publié le par Cilou


Ce film est rouge.
Sang.Révolte.Passion.Meurtre.Affolement.Peur.Sida.
De 1968 à 2007.
Du peace and love au bling-bling.
De l'espoir aux désillusions.

"Comment avons-nous vécu ces dernières quarante années ? C’est la question que pose « Nés en 68 », le film d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau (Crustacés et coquillages). A travers l’histoire d’une bande de jeunes hippies utopistes, dont Catherine (Laetitia Casta) et, en toile de fond, les grandes idéologies et les moments clés qui ont changés notre société... Quarante années défilent avec, en souvenir, ce fameux mois de mai.

Catherine, Hervé, Yves et les autres évoluent au gré des changements de la société révolutionnaire, emprunte de nouveaux idéaux politiques, communautaires et sentimentaux. Ils décident donc de tout quitter et de partir former une communauté libre dans une vieille ferme du Lot, de vivre d’amour (libre lui aussi) et d’eau fraîche, jusqu’au jour ou certains changent, grandissent et font d’autres choix.

Plus vieux, ce sont leurs enfants qui prennent le relais exprimant les nouveaux idéaux d’une société marquée par Mai 68, l’apparition du Sida, la légalisation de l’avortement, et les problèmes homosexuels… se heurtant à l’incompréhension de leurs parents ex 68-tards.
Avec ce film, Ducastel et Martineau ont tenté d’expliquer les origines de la société dans laquelle nous vivons, les désillusions, et d’en donner les réponses." [source:  lillelanuit.com]  


dessin inspiré par Boris et Vincent dans le film


En fait, ce film n'est pas sur Mai 68. Il est sur après. Il est sur maintenant. Que nous reste-t-il de cette époque? Moi, j'ai grandi dans ce mythe de Mai 68, dans ces rêves d'idéaux hippies. A 15 ans, je voulais refaire la révolution. Que doit-on faire de ce bagage là? L'oublier? Le réinventer? Le ressasser éternellement? Le glorifier? Je pense qu'il faut tout simplement passer à autre chose. Au présent. Parce que la révolution, elle se fait tous les jours. Et comme le montre le film, elle continue aujourd'hui, surtout aujourd'hui, dans cette société qui vire au n'importe quoi. Il ne faut pas oublier Mai 68, mais il faut cesser de s'entraver dans ses chaînes en se disant que la vraie révolte c'était eux, que l'on ne pourra plus jamais le refaire. Mais si! On peut. Différemment. Et heureusement. Parce que nous, on est là, en 2008, avec des problèmes différents, des rêves autres. Mais c'est pas moins important. Je crois qu'on doit OSER REINVENTER.

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